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samedi 14 avril 2018

Toute vérité historique n’est pas bonne à dire sur les réseaux sociaux…

 
 


Shutterstock
                    
Le 14/04/2018

 
Derrière le but louable de sauvegarde de critères se cache une tentative insidieuse de censure de certains contenus.

Le président de Facebook, Mark Zuckerberg, vient de faire son mea culpa devant le Congrès américain après le scandale de dérives enclenchées par la récupération de donnée de l’entreprise britannique Cambridge Analytica : « […] que cela soit en diffusant des “fake news”, en permettant l’interférence d’étrangers dans nos élections, en relayant des discours de haine ou dans notre contrôle des développeurs et de leur usage de données privées. Nous n’avons pas eu une vue suffisamment large de notre responsabilité et c’était une grosse erreur […] d’ici à la fin de l’année Facebook emploiera plus de 20.000 personnes à des tâches de sécurité des données et de surveillance des contenus. »
Or, derrière le but louable de sauvegarde de critères se cache une tentative insidieuse de censure de certains contenus.
La chasse judiciaire aux pseudo-fausses nouvelles sur Internet se propage dans les pays où sévit la pensée libérale-libertaire : aux États-Unis, en Allemagne, en France.
En voici une preuve, révélée par le blog conservateur américain PJ Media.
Un Allemand, Michael Hesemann, journaliste et historien du Vatican, docteur honoris causa pour son travail de découverte sur le génocide arménien, poste sur Facebook le message :
 
« L’islam n’a toujours joué qu’un seul rôle dans l’histoire vieille de 1.700 ans de l’Occident chrétien : le rôle de l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de nous, la menace de barbarie contre laquelle il fallait s’unir et se battre […] En ce sens, l’islam ne fait pas partie de l’histoire allemande, mais la défense contre l’islam oui ! »

Suite à ce texte, le réseau social l’a banni pendant trente jours, soulignant : « Cet écrit ne correspondait pas aux normes de notre communauté », puis précisant : « Nous supprimons tout commentaire qui attaque des personnes en raison de leur race, de leur origine ethnique, de leur origine nationale, de leur orientation religieuse, de leur orientation sexuelle, de leur identité sexuelle ou de leur déficience physique. »
Pourtant, ce message est parfaitement conforme à la vérité historique.
Le face-à-face entre chrétiens germaniques et mahométans a toujours été conflictuel jusqu’aux abords du XXe siècle.
On pourrait évoquer, par exemple, l’action des chevaliers teutoniques à l’époque des croisades ou encore l’arrivée de l’armée ottomane aux portes de Vienne au XVIIe siècle.
Un rapprochement se fit simplement avant et durant la Première Guerre mondiale avec l’alliance des empires allemand et austro-hongrois avec la Porte.
Il fallut, ensuite, attendre cinquante ans pour entrevoir l’arrivée d’ouvriers turcs et de leurs familles. L’analyse de Hesemann est donc tout à fait recevable.
De plus, elle relève de la liberté d’expression.
En Allemagne, la religion coranique n’est devenue un sujet d’actualité qu’avec l’apparition, ces dernières années, des flux migratoires attisés par la chancelière Angela Merkel.
Celle-ci n’hésitant pas à soutenir les propos de l’ancien président de la RFA, Christian Wulff : « L’islam fait partie de l’Allemagne. »
Or, les points de vue se sont inversés depuis l’ascension de l’AfD, lors des élections.
Ainsi, peu avant son entrée en fonction, l’actuel ministre de l’Intérieur de la République fédérale d’Allemagne, anticipant en quelque sorte les propos de Hesemann, déclarait : « L’Allemagne est caractérisée par le christianisme […] même si les musulmans qui vivent avec nous appartiennent naturellement à l’Allemagne. »
Un récent sondage montrait que 76 % des Allemands étaient en adéquation avec cette opinion.

Malgré cela, Facebook préfère censurer une vérité lorsque celle-ci lui paraît politiquement incorrecte.

Elles sont là, M. Zuckerberg, les dérives de votre réseau social !


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