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dimanche 14 janvier 2018

Darmanin ou le blues de la girouette

 

  
 
Rédigé par notre équipe le 12 janvier 2018.
 
2018 ne sera pas l’année du bonheur pour Gérald Darmanin.
 
Pourtant le jeune ministre des Comptes publics a tout pour être heureux.
Un beau ministère où il n’est pas submergé par le travail, des entretiens avec des journalistes (femmes de préférence) pour forger une belle image de lui-même, et des succès politiques à la hauteur de ses trahisons.
Pourtant Darmanin broie du noir.
Aurait-il été atteint par le syndrome Nicolas Hulot ?
 
Dans une longue et insipide interview au magazine « Charles », Gérald Darmanin a exposé son mal-être à la France entière.
Une farce de début d’année ?
Même pas !
Il se dit « pas extrêmement heureux à Bercy » où il occupe un pauvre poste de ministre des Comptes publics.
Il y a vraiment de quoi se sentir mal dans sa peau…
A ce stade, mieux vaut ne pas imaginer la vie horrible de millions de Français obligés de se lever aux aurores pour trimer à un poste pénible et inintéressant et toucher le smic à la fin du mois.
Mais fini de parler de ces prolos de Français et revenons à notre malheureux ministre.
 
Tout ça pour ça…
 
Darmanin a mangé à tous les râteliers pour se retrouver au Gouvernement.

L’ancien maire de Tourcoing avait cru incarner la jeunesse et le renouvellement en accompagnant Sarkozy dans son come-back de 2014.
Il avait ensuite soutenu Fillon quand c’était tendance avant de se trouver des accointances avec Macron.
Le chemin fut tortueux, mais une girouette termine toujours dans le sens du vent !
Pour le président, il s’agit d’une (petite) prise de guerre et qu’importe ses compétences en matière d’économie.
Car si Darmanin a le blues, c’est peut-être aussi parce qu’il pensait jouer un rôle important dans le Gouvernement.
Son titre est, certes, ronflant, mais on se demande ce qu’il peut bien faire de ses journées.
Bercy suit son rythme et peu importe le nom accroché à la porte du ministre des Comptes publics.
Cet âme en peine assure : « Je suis sûr qu’après mon expérience gouvernementale, j’arrêterai ».
Il est vrai que sa carrière est déjà formidable comme il le souligne lui-même : « j’ai été maire d’une grande ville, je suis ministre de la République, je présente le budget de la nation. C’est bon, je suis satisfait ».
 
Pour ce genre d’individu, la satisfaction vient des places prises au vol et non des actions et politiques menées à bien.
Mais ceci est un détail.
A peine entré au Gouvernement, le ministre se projette dans une autre vie.
Son rêve est d’ouvrir un « bar à vin à Sienne » ou « une boîte avec un pote ».
Cela vaudrait peut-être mieux pour le salut de la France.
Ainsi, ses prochains échecs n’auront de répercussions que sur lui et son « pote ».
Ce qui fait le plus souffrir ce pauvre Gérald, c’est le manque de liberté une fois ministre.
Toujours accompagné d’un officier de sécurité, il ne voit plus la vie en rose.
Il doit même faire attention à ce qu’il dit !
La difficulté est de taille pour celui qui a la réputation d’être lourd avec les femmes.
Le contexte ne lui est pas favorable et les réflexions sur l’absence de talon aiguille de ses collègues et les propositions du type « une info, un apéro » aux journalistes de sexe féminin ne sont pas très tendances.
 
Qu’il se rassure, personne ne le retient au Gouvernement.
 
Macron trouvera facilement un remplaçant de plus grande envergure désormais prêt à trahir sa famille politique et ses idées.
 
Quant aux Français, il n’est pas certain qu’ils descendent dans la rue pour crier leur frustration vis-à-vis du possible départ d’un ministre de ce niveau…
 
Courage Gérald !

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