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lundi 11 septembre 2017

Sont-ils tombés pour cette France du repenti permanent, de la honte de soi, de la honte de son passé ?

 
poilus
 

​Je sais que la poésie n'est pas une expression partagée par beaucoup. Mais je voulais, en souvenir de ce 11 novembre dire ce que je ressens pour tous ces hommes blessés ou mort dans cette guerre que l'on peut dire civile aujourd'hui. Cette guerre de 14/18 fut surtout le début d'une période de fin de civilisation.


Nul n'aurait pu imaginer que cette guerre allait aussi détruire, en plus des peuples, des soldats, des régimes politiques, tout un art de vivre et transformer notre pays en champ de ruines, mais aussi, faire passer la France de grande puissance, à puissance de second plan.
La France sortie de cette guerre, avait perdu quasiment tout son sang, en perdant au moins deux générations à travers sa jeunesse et ces jeunes hommes perdus au combat.

(La France est victorieuse mais meurtrie avec près de 1 400 000 soldats français, dont 81 000 coloniaux décomptés morts, soit 27 % des 18-27 ans.) (source)

La France s'est reconstruite sur des bases revanchardes certes, mais surtout "pacifistes". A partir d'hommes politiques affirmant le "plus jamais ça", et qui ont semé sans le savoir, les graines de la prochaine guerre !
Par la haine de l'Allemand, par peur, par aveuglement ou par lâcheté.

Après ces deux guerres, l'Europe s'est vu confisquée sa suprématie dans tous les domaines par des USA qui ont su gérer leur présence, et éviter l'épuisement en entrant en guerre qu'en 1917 pour la première, et en 1943, pour la deuxième.
Il a suffi ensuite, de tirer les marrons du feu.

Tous ces morts lors de ces guerres passées, ne sont pas morts pour une France timorée, et complexée. Pour une Europe islamisée.
Tous ces morts aux "Champs d'honneur", toutes ces gueules cassées, ne sont pas allés aux combats pour un peuple de France qui aujourd'hui, a honte de lui, de sa grande civilisation, et se complaît dans la repentance.
Quand ce n'est pas dans des réjouissances honteuses (Lire ICI)
 
défigurés

Charles de Gaulle disait : une porte a livré passage à tous les malheurs qui frappèrent la France à travers son histoire ; C’est la porte où avaient fui les enseignements du passé !

On ne peut pas dire que les 40 dernières années, de Giscard à Macron, que la porte ait été fermée ! Loin de là, elle est grande ouverte.
Résultats de recherche d'images pour « caricatures présidents de de gaulle a hollande »


Se souvenir que nos poilus ne sont pas morts pour cette France du repenti permanent, de la honte de soi, de son passé qui fût glorieux quoi qu'ils en disent, avec des hauts et des bas.

Car enfin, qui sont ces "démolisseurs" de notre histoire ?
Ces crachats gluants sur notre Patrie ?
D'où viennent-ils si ce n'est, de ces bas fonds infects de tribus jalouses.
Issus de copulations d'intellectuels haineux, avec des étrons, issus des peuples de rien, les vaincus d'hier.
La France leur a donné la chance de faire des études pour les uns, de revenir des égouts de l'histoire pour les autres, et ils en profitent pour cracher leur haine et salir notre pays !

Voici donc aussi, ce qu'était ces hommes, ces Français fiers de leur pays et qui se sont battus pour lui.


Honneur et misère
Tombé sur un champ d’honneur ! Mais qui donc le sait ?
Disparu des rangs. Personne ne l’a remarqué.
Blessé, il se relève isolé, affolé.
Seul, dans la boue d’un monde inconnu. Mortifié !
Tombé avec les honneurs ? Tombé pour de bon.
Personne ne lui avait dit, ce qu’était le front.
Ordre donné de charger, et il a foncé.
Petit soldat sortit du bois. De la tranchée.
Un soldat sacrifié parmi d’autres milliers.
Tombé sur un champ d’horreur. Exécuté.
Touché et tombé lors d’un soir d’hiver glacé.
Un visage emporté, l’avenir défiguré.
Il se relève dans le grand silence, hébété.
Seul, dans la boue d’un monde inconnu. Mortifié !
Il lui faudra se soigner et guérir ses plaies.
Apprendre à revivre et puis... à oublier.
Elle va venir, il va la revoir son aimée. 
Elle lui a dit ! Elle ne pouvait pas l’oublier.
Juste avant de partir. Son amour dans les prés.
Enfin, il l’espérait. Enfin il le croyait.
C’était bien avant ! Avant cette gueule cassée.


Gérard Brazon ​
 source

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