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vendredi 28 octobre 2016

Attentat à Nice : La policière municipale évoquait « des pressions », elle va être jugée pour diffamation

Le 28/10/2016

 
La policière Sandra Bertin lors d'une conférence de presse à Nice, le 24 juillet 2016

La policière Sandra Bertin lors d'une conférence de presse à Nice, le 24 juillet 2016 - VALERY HACHE / AFP

Publié le 27.10.2016
 
 
POLICE La cheffe du centre de supervision urbain de la ville avait affirmé que le ministère de l’Intérieur lui avait demandé de modifier son rapport sur le dispositif policier du 14 juillet…

Elle est appelée à comparaître le 4 janvier devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.
Sandra Bertin, la cheffe du centre de supervision urbain (CSU) de la ville de Nice, qui affirme avoir subi des pressions de la part de l’Intérieur pour qu’elle modifie son son rapport après l’attentat du 14 juillet, va être jugée pour « diffamation ».

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Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a choisi la « citation directe », indique Nice-Matin. Cette procédure permet à la victime de saisir directement le tribunal en en informant la personne poursuivie.
« Un acharnement scandaleux contre une policière municipale exemplaire », a réagi l’ex-maire de Nice, Christian Estrosi, aujourd’hui premier adjoint, rapporte le quotidien régional.

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« Harcelée pendant une heure »


La policière municipale avait accusé un « commissaire de police », envoyé selon elle par le ministère de l’Intérieur, et une autre personne disant faire partie du cabinet ministériel, jointe par téléphone, de lui avoir demandé « de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale » et de rédiger un rapport « modifiable ».

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« J’ai été harcelée pendant une heure, on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vues à l’écran.
A tel point que j’ai dû physiquement renvoyer du CSU l’émissaire du ministère !
J’ai finalement envoyé par email une version PDF non modifiable et une autre modifiable », avait-elle notamment déclaré au JDD.




Sécurité à Nice: Polémique autour de la... par 20Minutes

Deux enquêtes préliminaires avaient été ouvertes après ses accusations : l’une à Nice pour « abus d’autorité » et l’autre à Paris pour « diffamation ».

20minutes.fr

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