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vendredi 19 août 2016

En cas de Nexit, les Pays-Bas lèveraient les sanctions contre la Russie

Geert Wilders
 
Source: Reuters
Geert Wilders
 
Le Parti néerlandais pour la Liberté travaille sur un projet de référendum sur la sortie de l’UE.

Si le pays quittait l’Union, Amsterdam lèverait avant toute chose les sanctions contre la Russie, explique le chef du parti au journal russe Izvestiya.
«Le rétablissement des relations avec la Russie est une direction prioritaire pour un pays traditionnellement commercial, les Pays-Bas l’ont toujours été.
Pendant plusieurs siècles, nos états n’ont que profité de la coopération.
 Et la levée des sanctions contre la Russie aujourd’hui est une condition nécessaire pour un futur prospère», a confié au journal russe Izvestiya Geert Wilders, chef du Parti pour la liberté.


Le politicien estime que la levée des sanctions contre la Russie est directement liée à l’indépendance néerlandaise.
Son parti prépare un projet de référendum sur la sortie de l’UE – après le Brexit, le Nexit.

Pour Geert Wilders, l’Union européenne est «un monstre expansionniste» qui prend ses décisions sans écouter l’opinion de ses gens, et «ne doit pas dicter aux Pays-Bas avec qui ils doivent avoir des relations économiques et politiques».
Selon le dirigeant du Parti pour la liberté, l’UE pousse elle-même ses états membres vers la sortie par ses décisions telles que celles sur les flux migratoires ou l’accord avec la Turquie qui promet un régime d’exemption de visas aux Turques.

Lire aussi : UE : accord politique des 28 pour prolonger de six mois les sanctions contre la Russie

Les Pays-Bas ne sont pas le premier pays où des voix se font entendre pour faire lever les sanctions contre la Russie.
En avril dernier, en France, l’Assemblée nationale avait voté en faveur d’une proposition de résolution visant à ne pas prolonger les sanctions contre la Russie, et en juin, le Sénat a adopté par 302 voix contre 16 cette résolution.

 Les parlements régionaux italiens de Lombardie, Ligurie et Vénétie ainsi que le parlement chypriote ont aussi adopté des résolutions de ce type.

 Cela n’a pas empêché les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Union européenne d’approuver le 21 juin la prolongation, pour six mois, des sanctions économiques contre la Russie.

Ces dernières avaient été décrétés il y a deux ans dans le cadre de la crise ukrainienne.

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