La fumée des bombes de Bruxelles n’était pas encore dissipée que Daesh revendiquait déjà les attentats.

 A vrai dire, cette revendication n’était vraiment pas nécessaire, tout le monde l’avait déjà devinée.
 Ce que personne ne sait, en revanche, c’est qui, au sein de l’Etat Islamique, a été chargé de planifier et diriger l’opération depuis le Moyen-Orient. Jusqu’à preuve du contraire, tous les dirigeants de cette organisation toujours prompte à revendiquer les attentats en Europe ou ailleurs, sont tous basés en Syrie ou en Irak.
Qui sont-ils ?
Nous ne savons pas grand-chose d’eux, pour ne pas dire rien du tout.
Al Bagdadi lui-même reste dans une obscurité qui contraste avec tous les efforts des terroristes pour se mettre en lumière.
Les dernières photos de lui dont nous disposons datent du jour où il a été présenté au monde comme le calife de Daesh.
Personne ne parle de lui, comme s’il n’existait tout simplement pas.
C’est inhabituel, dans la mesure où ce type de personnage est toujours diabolisé et noirci au maximum par les médias.

 Le niveau hiérarchique juste en dessous du pseudo-calife est tout aussi obscur.
Le silence autour des leaders de l’Etat Islamique est peut-être dû au fait que leur identité réelle ne colle pas avec l’image que donne Daech, celle d’un djihad islamique contre l’Occident.
Le fait que les leaders de ce djihad puissent ne pas être des islamistes, comme le suggère la vidéo ci-dessous, pourrait amener à se poser des questions gênantes.




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