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mercredi 29 janvier 2014

"Moi, Président de la République, je recaserai les copains et familles des ministres"

 
 
 

 Daniel Fasquelle, UMP, a interrogé le gouvernement suite aux nominations :

"Monsieur le Premier ministre, vous vous en souvenez, le 6 décembre 2012, votre ex-ministre du budget, Jérôme Cahuzac, répondant à une question que je lui adressais, mentait ouvertement, « les yeux dans les yeux », à la représentation nationale et aux Français.
 Depuis, pour tenter de faire oublier ce parjure, vous n’avez plus à la bouche que les mots : « transparence », « comportement et République exemplaires ».
 Sauf qu’avec vous, c’est toujours la même chose : « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais ! »
 Ainsi, le 24 juillet dernier, je vous interrogeais sur la nomination de Manuel Flam, 34 ans, directeur de cabinet de Cécile Duflot et ami personnel de Michel Sapin, à la tête d’une importante filiale de la Caisse des dépôts et consignations.
 Réponse : « Circulez, il n’y a rien à voir ! » [...]
Hier, notre collègue Marie-Christine Dalloz vous interrogeait sur la nomination au comité exécutif de cette même société, la SNI, du fils du ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian.
 Réponse : « Circulez, il n’y a rien à voir ! » [...]

Aujourd’hui, quelle sera votre réponse face à une autre nomination sur laquelle on peut légitimement s’interroger : celle de la fille du ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, à un prestigieux poste d’attaché culturel à l’ambassade de France en Israël ?
(Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
 
« Moi, Président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres », déclamait lyriquement François Hollande.
 
Vous, ministres, vous avez signé ce code.
 Alors, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de l’éducation nationale, vous qui êtes si prompt à donner des leçons de morale républicaine, allez-vous, vous aussi, vous réfugier derrière les explications embarrassées de la porte-parole du Gouvernement ou aurez-vous, pour une fois, le courage de joindre la parole aux actes et de répondre, cet après-midi, « les yeux dans les yeux », à la représentation nationale ?
 
 (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)"

Vincent Peillon n'a pas répondu. Il a laissé le sale boulot à Alain Vidalies, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.

Michel Janva
 

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